I4 ans et déjà son quart d'heure de célébrité |
La firme Gillette qui commercialisa en 1971 les premiers rasoirs à double lame fut l'une des pionnières en ce domaine. L'idée était très simple : on met à la portée du consommateur à un prix très attractif un appareil d'usage courant à avec si possible un peu de valeur ajoutée et on se rattrape sur le prix de vente des consommables que l'on aura préalablement protégés par une ribambelle de brevets internationaux. L'exemple le plus frappant de ces dernières années vient de Suisse ! De la multinationale Nestlé en l'occurrence qui a embrayé le pas en lançant la mode de l'expresso en capsules. Rappelez-vous : elle a commercialisé dès 1991 ces petits percolateurs joliment design qui ont envahi nos cuisines et qui ne fonctionnent qu'avec des capsules de sa marque Nespresso à un prix unitaire d'environ 40 centimes. Jusque-là, la qualité était au rendez-vous et la dégustation plutôt savoureuse. Mais le recours à une calculette et le résultat d'une petite règle de trois firent brutalement monter l'amertune : l'addition s'élève à 70 euros le kilo ! C'est un peu fort de café ! Le constat est du même tonneau pour nos petites cartouches d'imprimantes toutes marques confondues si l'on en croit la très sérieuse enquête de notre jeune américain déjà cité, publiée dans le Journal for Emerging Investigators qui établit un prix moyen au litre d'environ 1600 € ! Suvir Mirchandani fort de ce premier résultat, a cherché un moyen de réduire le coût de la consommation d'encre. Peut-être inspiré par la classification typographique de Francis Thibaudeau qui classe les caractères en fonction de leur empattement (les petites extensions qui forment leur terminaison) il a mis en parallèle des caractères elzéviriens (à empattement triangulaire) comme le Times New Roman et le Garamond, avec des caractères Antique (c'est-à-dire sans empatement, ou sans sérif, communément appelés bâton) comme le Century Gothic et l'incontournable Comics Sans. Le match contre toute attente ne tourna pas à l'avantage des modernes. Les anciens dont le dessin s'inspirent des pleins et des déliés des écritures tracées à la plume utilisent sensiblement moins d'encre que les caractères bâton dont le trait reste uniforme dans toutes ses déclinaisons... A l'échelle du gouvernement fédéral américain le remplacement systématique des polices bâton par des polices elzéviriennes pourrait générer d'énormes économies.
© Survi Marchandani et Peter Pinko / Journal of Emerging Investigators |
Oui bonne nouvelle aussi pour les cost-killers de tout poil qui n'ont que l'économie de bout de chandelle comme porte de salut, ils se précipiteront sur l'utilitaire APFill Ink Coverage Calculator qui leur donnera un aperçu de la consommation en encre des imprimés qu'ils produisent.
Ce qu'il y a dans le bidon reste un secret bien gardé |
Maintenant pour la suite du feuilleton des imprimantes, rendez-vous le 25 avril pour la saint Jean Porte Latine, patron multicarte des vignerons, tonneliers, cireurs, imprimeurs et typographes ! Avec un tel pédigrée ce saint Homme devrait être fréquentable : préparez vos doléances.
Bonus : retour sur la classification typographique de Francis Thibaudeau ;
la gamme Epson Ecotank est disponible dans toutes les bonnes quincailleries
Cartridge World recharge vos cartouche d'encre et vos toners à des prix canons.
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